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ZONES DE SILENCE - PRISON

Derniers commentaires
20 juillet 2013

L'envolée n° 33

Vous pouvez consulter ce journal en PDF ici

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19 juillet 2013

Christophe Khider "Je vais partir c'est évident"

Copier-coller : SOURCE : Stéphane Joahny - Le Journal du Dimanche ici

 

INTERVIEW - Dans une interview au JDD depuis sa prison, Christophe Khider, libérable en 2052, raconte son obsession de la cavale. Témoignage choc sur la détention. 

Deux détenus de la prison de Moulins qui s'étaient enfuis en 2009, après avoir fait usage d'explosifs et pris des gardiens en otages, ont été condamnés, jeudi, aux assises du Rhône, à quinze ans de réclusion. Parmi eux, Christophe Khider, 42 ans le mois prochain. Au lendemain de sa condamnation, et une semaine après la spectaculaire évasion de Redoine Faïd dans le Nord, le JDD a pu contacter par téléphone, dans sa prison, ce récidiviste de l'évasion, libérable à ce jour en… 2052.

Khider est tombé pour la première fois à 17 ans. Sa vie d'homme libre se résume à trois années, de 1992 à 1995. Une vie qui bascule le 22 mars 1995 : un nouveau braquage qui tourne au vinaigre, course folle sur le périph, un automobiliste tué d'une balle dans la tête. Un "accident", soutient Khider. "Trente ans", répond la cour d'assises alors que le procureur général Bilger n'avait réclamé "que" vingt-deux ans. La possibilité de faire appel n'existe pas encore. La légende noire du môme d'Ivry-sur-Seine est en marche. Il l'entretient avec son obsession à se faire la belle…

À une première tentative d'évasion du tribunal de Bobigny en 2000, succède celle de Fresnes en mai 2001. L'échelle de corde accrochée à l'hélico détourné par des complices est trop courte mais une kalach et un Colt parviennent des airs à Khider. S'ensuit une interminable prise d'otages pour trois gardiens et de longues négociations avec le Raid. Un an plus tard, on retrouvera des explosifs dans sa cellule de la Santé. À Lannemezan, en 2008, il se glisse dans les gaines électriques. Enfin, à Moulins, grâce à la complicité de deux femmes, il parvient à s'enfuir à coups d'explosifs et encore avec des otages, pour une cavale de trente-six heures à laquelle il a bien failli ne pas réchapper.

Mais le code pénal est formel. "Il n'y a pas de confusion de peines possibles pour les tentatives et les évasions", confirme Me Delphine Boesel, son avocate. La facture s'alourdit. "Christophe Khider purge une peine de quarante-huit ans. Même avec des remises de peine, il ne peut pas espérer recouvrer la liberté avant une vingtaine d'années s'il n'y a pas d'évolutions législatives…" Pour sept meurtres, Guy Georges a été condamné, en avril 2001, à l'emprisonnement à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans…

Le débat sur les longues peines n'est pas nouveau. "Est-ce une raison suffisante pour donner la parole à un individu comme Khider?", s'insurgeront certains devant ce témoignage. "Pourquoi ne pas écouter ses arguments pour tenter de comprendre ce qui se passe dans nos prisons?", rétorqueront les autres. Quel que soit le jugement que l'on porte sur lui, voici le récit brut d'une certaine réalité, de l'autre côté des barreaux…

Quelle a été votre réaction à cette condamnation à quinze ans?
Je vais peut-être vous étonner, mais j'étais content. Quinze ans, vingt ans, trente ans… Alors que j'ai une cinquantaine d'années à faire, ça n'a aucun sens. J'étais surtout très content pour les deux femmes, dont la mère de ma fille, qui vont sortir d'ici dans dix jours après cinquante mois de prison. Je suis revenu en cellule le cœur léger et si je n'avais pas attrapé un petit rhume, je serais au top.

Comment avez-vous appris celle de Redoine Faïd, samedi dernier?
Je l'ai appris à la télé. Au début, j'entends que plusieurs portes ont pété. Le mec, il avait une arme. Des coups de feu tirés. Alors j'ai dit "copycat". Puis, quand j'ai entendu que c'était Redoine, que j'ai croisé en détention, j'étais très content pour lui…

Est-ce que Redoine Faïd a réussi là où vous avez échoué?
Moi, j'ai réussi à sortir de la centrale de Moulins, ce qui est une autre paire de manche que de sortir, comme lui, d'une maison d'arrêt. Ce n'est pas comparable. Mais il y a une autre chose qui n'est pas comparable, c'est que moi, une fois dehors, ça a été l'improvisation totale entre Moulins et Paris. Lui, il n'a pas eu ce problème. Tant mieux pour lui.

Quelle est la réaction des autres détenus après évasion?
C'est génial. Tout le monde revit. Même les canailles de chez canaille qui seraient capables de dénoncer quelqu'un en train de préparer une évasion. C'est une explosion de joie. Ça tape dans les portes. Les mecs crient les noms des mecs qui sont partis. À Fresnes, quand j'ai tenté le coup – les gens me l'ont dit après –, ils suivaient, minute par minute, pendant dix-sept heures. Y avait plus rien qui existait… Une espèce d'injection d'air pur. Je sais pas, c'est comme si quelqu'un était passé au-dessus de la prison et avait jeté des milliards de pétales de rose… C'est magique pendant quelques minutes, mais cette magie, c'est précieux. Surtout quand ça se passe à Moulins, ou à Fresnes : ça montre que si c'est possible dans des endroits hypersécurisés comme ça, c'est possible partout.

«« »»

Selon vous et en dehors de votre cas personnel, faut-il s'attendre à d'autres tentatives d'évasion?
C'est évident. Des évasions, il va y en avoir. Ça va exploser et il va y avoir des drames. J'entends des discours qui ont de quoi faire peur… Pas mal de mecs sont désespérés et sont prêts à passer à l'acte dans la violence. Après de dix ans de sarkozysme, les peines sont toujours plus lourdes. Et comme la sécurité dans les prisons devient extrême, le gars qui va s'évader va prendre tous les risques. Je sais que moi, quoi qu'il arrive, je ne lâcherai pas mon arme, je ne les laisserai pas me ramener, en tout cas pas sans combattre…

Quand on purge une peine de quarante-huit ans, est-ce que le mot espoir a encore un sens?
Non. L'espoir, c'est du poison, un des rares poisons qu'on s'injecte seul. Les gens qui vivent avec l'espoir se lestent d'un poids inutile. Pour les gens comme moi, il faut bien comprendre qu'on est comme en pleine mer, il n'y a pas de fond. Il faut battre des jambes en permanence. L'espoir ? J'en ai vu des mecs qui, après vingt ans, ont eu l'espoir. Ils y ont cru, ils ont arrêté de battre des jambes et ils ont coulé à pic. Des gars en pleine forme – parce qu'ils étaient dans le combat, pas forcément dans le projet d'évasion –, l'administration les a lessivés. Il faut savoir que la plupart se suicident en sortant : 90 %. Et les 10 % restants, ils font exprès de tomber parce que la prison, c'est une sorte de protection, parce qu'ils sont restés trop longtemps hors de l'extérieur et ils ont peur. Je pourrais vous citer au moins dix exemples à faire pleurer…

Vous avez déjà été confronté au suicide de codétenus?
Trop de fois et parfois dans des conditions abominables. La personne ne se retourne pas contre "la matonnerie", mais contre elle. Un mec qui s'ouvre le ventre, qui se met des coups de couteau dans les yeux après s'être fabriqué une arme avec une cannette de Coca, une boîte de thon… Du sang partout. Ça fait mal à l'âme. Il faut un mental extrêmement fort pour pas se laisser submerger par ça. C'est toute l'inhumanité de la pénitentiaire…

L'évasion, il n'y a que ça qui vous aide à tenir. Pas vos enfants?
Mes enfants, je ne les vois pas assez pour qu'ils soient une sorte de phare qui m'éclairerait en pleine tempête. Mes amis, oui, mes amis d'enfance, c'est une sorte de carburant inépuisable.

Vous avez aussi dit à l'audience que vous alliez "briser ce qu'il y a de meilleur en vous". Qu'est-ce que ça veut dire?
Ce qui plaît encore à mes proches et si je suis toujours entouré, c'est parce que j'ai encore cette faculté en moi de ne pas être devenu haineux, amer, aigri, psychorigide. Mais il va falloir que je rabote le peu d'humanité qui me reste de façon à être performant et ressembler à ce qu'on dit de moi depuis très longtemps. Alors oui, je vais prendre ce que j'ai de meilleur en moi, je vais l'éclater, l'imploser et là, je vais être performant. Je le sais depuis longtemps. Si j'avais été plus méchant – pas obligatoirement tuer mais mettre tout de suite une rafale dans les jambes, ouvrir la tête à coups de crosse, montrer à ceux qui sont là qu'il y a un danger létal immédiat –, je sais que je serais déjà dehors. Et quand je confronte cette réalité à ce que je suis en train de vivre, je constate qu'il y a une dualité en moi parce que je ne suis pas comme ça. Mais je sais que si je ne passe pas par là, je ne vais pas y arriver. Et j'en ai marre de battre des jambes. J'en ai vraiment plus qu'assez.

Le suicide, vous y avez pensé?
À Fresnes, en 2001, quand j'étais avec le négociateur du Raid et le chef opérationnel qui était venu sans sa cagoule et sans ses armes, j'étais dans une piaule et j'avais retourné le fusil d'assaut contre moi. Mais dès que mes lèvres ont touché le bout… "Bahhh !!!!» C'est pas pour moi ! Qu'ils me tuent par police interposée, oui, mais moi, je ne peux pas…

Un suicide par procuration?
Un "suicide by cops", oui. C'est une solution que je ne préférerais pas adopter mais, oui, c'est une option… Pour être tout à fait honnête, c'était déjà le cas ce 22 mars 1995 quand la balle a traversé la tête de M. Masiha, qu'il est tombé et que je pensais que les flics étaient derrière nous. S'il n'y avait pas eu les deux mecs avec moi qui répétaient : "Tophe, Tophe, il faut qu'on y aille !", moi je restais, j'attendais les flics. Je me sentais pas les épaules pour assumer ça. À la seconde où j'ai tué, je voulais qu'ils arrivent, je voulais régler l'affaire sur place.

« »

C'est là que votre vie a basculé?
Totalement. Un traumatisme. Je ne peux pas le dire autrement. Un traumatisme dont vous ne pouvez pas vraiment parler avec qui que ce soit. Les rares personnes avec qui j'ai abordé le sujet, qu'est-ce qu'elles peuvent faire ? Pas grand-chose… Sauf peut-être me dire ce que j'avais envie d'entendre : pas possible que le garçon qu'elles connaissaient ait pu faire ça. Mais c'est pas suffisant pour annihiler tout… tout… tout ce que cela fait en moi…

Est-ce que si vous n'aviez pas été condamné à trente ans en 1999, votre destin aurait été le même?
Cet homme était décédé, il fallait que j'assume… Est-ce qu'à l'époque, si on avait reconnu que ce n'était pas un meurtre mais un vrai accident, cela aurait eu un impact sur la suite ? C'est difficile de répondre. Il y a eu les années de prison mais aussi tout ce qu'il y avait autour. Mon image ne m'appartenait plus. Tout le monde – les journaux, la télé – m'a décrit comme un assassin. Tout de suite. Y a un mort ? Donc c'est un assassin. Pas possible de remonter une pente comme celle-là. Le jour où je dois m'expliquer devant la famille – la femme de cet homme, sa fille qui avait le même âge que moi –, je vais les regarder dans les yeux, je vais leur parler avec des trémolos dans la voix… mais partout c'était écrit "la longue dérive du braqueur assassin"… Qu'est-ce que je peux dire ? Comment les convaincre alors que tout le monde dit que je suis un assassin ? L'injustice, je l'ai d'abord ressentie à cause de ça.

Si vous aviez un message à l'intention de Christiane Taubira?
Ce que je voudrais lui dire, c'est qu'ils marchent sur la tête. La première fois que j'ai eu un fusil d'assaut, c'était en prison. La première fois que j'ai touché des explos, c'était en prison. Si j'avais un message à lui dire, c'est de faire preuve du même courage qu'avec le mariage pour tous. Le même courage pour dire qu'après un certain nombre d'années, si le cas n'est pas psychiatrique, il faut laisser les gens retrouver la liberté. Ou alors il faut avoir le courage de ses opinions et rétablir la peine de mort, quelque chose d'abject, mais qui, au moins, a le mérite d'être clair. Parce que substituer à la peine de mort ce qui s'apparente à une mort lente, c'est sadique, ça n'a aucun sens, c'est que de la vengeance, que de la haine ! Il faut aussi changer la formation des personnels. Aujourd'hui, ce sont des gamins qui deviennent surveillants. Il faut les former et surtout virer tous ces vieux enfoirés qui transmettent leur haine et leur lassitude, qui pensent qu'ils travaillent à la SPA. Attention, ils sont pas tous comme ça. Il y a toujours un gradé dans tous les quartiers d'isolement, professionnel, respectueux et d'ailleurs respecté de tous. Mais il faut laver le système, le passer à la sableuse, décalaminer toutes ces mauvaises pensées…

La vie en quartier d'isolement, qu'est-ce que ça veut dire?
Ça veut dire une solitude extrême. Ça veut dire la crasse. La misère a une odeur. Les cris en permanence. La souffrance. L'étroitesse des lieux. L'oppression… Ça peut devenir très vite un vrai enfer pour ceux qui n'ont pas les capacités de transformer tout ça en carburant, de mettre la barre plus haut et de chercher à s'en extraire, au moins mentalement. C'est très dur d'être confronté à ces personnes, de les entendre et ne pouvoir rien faire. 

À quoi ressemble la journée type de Christophe Khider?
En dehors du procès, c'est se lever, faire son ménage, plier ses draps… La porte qui s'ouvre, vite gicler à l'extérieur, le peu qu'on m'offre – sport, promenade –, l'utiliser, l'exploiter à fond. Puis lecture, mots croisés, tout ce qui, d'un point de vue intellectuel, peut me maintenir à un certain niveau, du moins ne pas régresser. Jamais se laisser aller. Garder sa bonne humeur. Me rappeler ce que j'ai été pour pouvoir le rester le temps pendant lequel je vais devoir vivre dans cet endroit particulier afin que, quand ça prendra fin, je n'aie pas trop de séquelles ; enfin, qu'elles soient superficielles et donc cicatrisables. Le maintien d'un esprit sain dans un corps sain. Moi, Christophe Khider, sain de corps et d'esprit!

SOURCE : Stéphane Joahny - Le Journal du Dimanche ici

 

19 juillet 2013

COMMUNIQUÉ ET APPEL À SOLIDARITÉ DE PRISONNIERS DU CENTRE DE DÉTENTION DE NEUVIC SUR L'ISLE

Voici un communiqué sorti du centre de détention de Neuvic, par des

prisonniers qui y sont en isolement. Malgré les conditions difficiles
auxquelles ils font face, ils sont solidaires, et restent en lutte au
quotidien face à l'administration pénitentiaire (AP). Ils souhaitent que
ces informations circulent, et appellent à la solidarité à l'extérieur.
Centre de détention de Neuvic (Dordogne)

Nous sommes 4 actuellement à l'isolement, tous ici pour les mêmes
raisons : demande de transfert pour rapprochement familial.
Le motif de cet isolement est sécuritaire, c'est l'excuse de l'AP pour
nous isoler du reste de la détention, les prétextes trouvés sont les
suivants ; avoir bouché un œilleton, avoir insulté un maton, refus de
rentrer en cellule ou tout simplement grande gueule.
A l'isolement les surveillants sont en toute puissance, pour un rien un
rapport tombe, tu as tapé dans la porte : rapport, tu as parlé avec un
autre détenu : rapport, tu râles : rapport, etc, etc...
Pour bien nous faire comprendre que nous ne sommes rien et que eux sont
tout ils n'hésitent pas à utiliser la force physique, des menaces, ils
détournent le courrier des cantines pour qu'on en ait pas, nous privent de
téléphone, de sport ou de promenade à leur guise.
Ils justifient que le mercredi, jour du prétoire on ne peut pas sortir de
cellule parce que l'on pourrait croiser d'autres détenus en détention.
Le lundi c'est la réunion avec la direction, donc pas de chef ou de gradés
aux isolés, ce qui inclut qu'il n'y a aucun mouvement aux isolés. Si l'un
de nous est au sport ou à la douche, les autres ne peuvent pas sortir de
cellule, justement pour aller à la douche, ou au sport ou au téléphone.
Des fois on appelle les surveillants pendant des heures et pour seule
réponse on a le droit « on peut pas ouvrir seul la cellule question
sécurité, alors vous attendez qu'on soit plus nombreux »et cette réponse
est dite d'une façon très agressive et parfois même insultante ( tu vas la
fermer ta putain de gueule sale merde ? )
L'agression des surveillants sur les détenus est routinière et surtout
pour nous aux isolés et au mitard, si tu râles c'est intervention des
robocops, qui te demandent de te coucher sur ton lit, sur le ventre et les
mains dans le dos, la tête tournée vers le mur, si tu refuses ils
referment la porte et reviennent pas de la journée, ils te donnent pas ton
repas et te collent un nouveau rapport, histoire de prolonger ton mitard
ou t'envoyer à l'isolement.
Aussi parfois si on se rebelle, ils nous punissent en bloquant le
téléphone ce qui nous permet plus de téléphoner, et ça peut durer
plusieurs jours de suite.
Certains détenus aux isolés sont là depuis 2 ans alors qu'ils sont à 800
kilomètres de chez eux et réclament leur transfert.
Le directeur Monsieur Laurent ne transmet pas les dossiers de demande de
transfert des isolés et sûrement d'autres, mais ça nous on peut pas le
savoir en étant isolés du reste de la détention.
Il n'y a pas un jour où il n'y a pas d'altercation avec un ou plusieurs
surveillants. Pour les parloirs c'est pareil, on a toujours des soucis,
fouilles avant d'y aller, et la tentative de nous mettre en hygiaphone,
alors que les hygiaphones n'existent plus, sauf pour des raisons
exceptionnelles dont nous ne faisons pas partie.
Aussi les parloirs commencent régulièrement 10 minutes après le début et
on vient nous chercher 10 minutes avant la fin.
Dans les cellules il nous est interdit de faire à manger, pas de plaque
chauffante, pas de chauffe à l'huile sous peine de rapport, on est obligés
de manger la bouffe dégueulasse de Sodexo, nous perdons tous du poids à
vitesse grand V. On a fait une demande pour avoir du pain en plus, ce qui
nous a été refusé, malgré nos demandes réitérées, on a essuyé que des
retours négatifs.
On a pas de fenêtres dans les cellules, ce qui nous est fort désagréable,
on ne peut jamais voir l'extérieur, on regarde que des murs chaque jour,
le seul moment où on peut voir le ciel c'est lorsqu'on nous conduit au
parloir.
Mais ça dure le temps de traverser un couloir, quelques secondes.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres, nous réclamons nos transferts,
mais aussi la fermeture du quartier d'isolement / quartier disciplinaire /
quartier strict régime fermé, la démission de l'ensemble de la direction.
Pour cela il nous faut un soutien massif de l'extérieur pour rendre public
et créer un rapport de force. Nous, nous restons en lutte malgré les coups
portés par les porcs de la pénitentiaire, pour qu'enfin on danse sur les
ruines de cette porcherie.

Nous vous espérons nombreux et actifs afin de briser la répression carcérale.

Des détenus du quartier d'isolement de Neuvic sur l'Isle.

Source : Blog de Laurent Jacqua ici

11 février 2013

Travail en prison : Marilyn fait trembler la loi pénitentiaire

09/02/2013

Travail en prison : Marilyn fait trembler la loi pénitentiaire

J’hésite à remercier Marilyn pour les délits qu’elle a commis et qui l’ont conduite en prison, mais elle vient d’obtenir un si beau jugement du Conseil de Prud’hommes de Paris que franchement… Allez, on y va… Ne refaites plus, chère Marylin, mais merci d’avoir violé la loi pénale pour permettre cette mise en accusation la loi pénitentiaire.

Pour comprendre, il fait d’abord que je vous parle du salaire de Chahana, une salariée indienne, payée pour faire de la téléprospection entre 2,53 et 4,65 euros de l'heure. Toute la question de la mondialisation… Sauf que ce salaire, ce n’est pas celui de Chahana en Inde mais de Marylin en France. En France et dans un lieu qui doit tout à la loi : la prison.

lire la suite ici

3 novembre 2012

Moi

Quelques mots sur moi

A vingt ans !!! Mariage : passé à l'As à cause de la prison, Bébé : venu au monde sans son papa alors qu'il était à côté !!!!
Embrouilles, parloirs, prise de tête, éloignement, tourisme carcéral et compagnie voilà la suite ...
A 23 ans : Il est de retour ! La vie ! Quelle vie : pas de taf, pas de tunes ...
Résistance :) Pas d'embrouilles avec la justice, il a donné, on a un bout'chou ...donc réglo mais jamais autant galérer Vive la France !!!!!
La trentaine : 2 enfants ! boulots précaires, !!! Envie de reprendre tout en main, vivre ailleurs... mais sans les moyens !!!! Il faut se les donner ok , mais pas toujours évident ...Voilà le quotidien, le train-train, la routine qui m'étouffe ....../...... 

Il y a pire, j'en conviens mais le plus dur pour moi ne peut être dévoiler !!!

 Un manque !!! Mais lequel ! Qui !!!!! Je sais mais ...  Se mentir ??? Certainement ....Dur à vivre depuis plus de 20 ans, c'est grave d'en arriver là mais on ne peut pas tout contrôler , certains évènements nous dépassent , on ne maîtrise pas tout !!! 

Le coeur a ses raisons que la raison ignore !!!!

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30 octobre 2012

La dictature c'est ferme ta gueule ! La démocratie c'est cause toujours !!!

4-copie-1

22 juillet 2012

Injustice !!!!!!!

le che 2

20 juin 2012

Che Guevara - Hasta la victoria siempre !!!!

La jeunesse de Ernesto Guevara - trouvé sur ce site 

le che

Ernesto Rafael Guevara de la Serna est né le jeudi 14 juin 1928 à Rosario, Argentine. Il est le premier fils de l’architecte Ernesto Guevara Linch, de descendance espagnole et irlandaise de par sa mère, et de Celia de la Serna et de la Llosa, descendante d’une famille fortunée.

Ernesto ou "Teté", comme le surnommeront ses parents, a quatre frères et sœurs : Roberto, Celia, Ana María et Juan Martín.

Le couple Guevara-de la Serna, s’est marié en 1927 puis s’en est allé vivre à Puerto Caraguatay, dans la province de Misiones, où ils ont une exploitation d’herbe à mate.

Celia étant enceinte, ils décident de se rendre à Buenos Aires en bateau sur le río Paraná, pour que le bébé naisse en toute sécurité. Mais le 14 Juin 1928, le bateau doit faire une halte dans le port de Rosario, province de Santa Fe. L’accouchement de Celia se déroule plus tôt que prévu, et le bébé vient au monde dans la maternité de l’Hôpital Centenario. Ses parents le prénomment Ernesto Rafael.

A la fin de l’année 1929, la famille s’installe dans la rue Alem, quartier de San Isidro, à Buenos Aires. C’est là que naîtra le 31 décembre la sœur de Ernestito, Celia.
Le 2 Mai 1930, Ernesto qui n’a pas encore deux ans tombe malade. Il souffre de sa première crise d’asthme.

En 1931, la famille déménage dans un faubourg élégant de la capitale, rue Bustamente y Peña, où naîtra Roberto, le 18 Mai 1932.

En raison des problèmes de santé de Ernesto, la famille va changer plusieurs fois de résidence, jusqu’à ce qu’un médecin ne leur conseille de se rendre à Alta Gracia, dans la province de Córdoba. Le climat plus sec de cette région est favorable à Ernesto, et ils décident donc de louer une maison à Villa Carlos Pellegrini.
La maison de deux étages s’appelle "Villa Chiquita", et c’est là que va naître Ana María.

Les problèmes de santé de Ernesto conduisent sa mère Celia à se charger de son éducation primaire. Puis il suivra normalement les cours à l’école San Martín, puis au collège Manuel Solares.

 

En Mars 1942 il commence ses études secondaires au Collège National Déan Funes, à Córdoba, à environ 45 kilomètres de Alta Gracia.
La famille Guevara-de la Serna va vivre à Alta Gracia jusqu’au début de 1943, année où Ernesto fait connaissance des frères Granado et Ferrer, avec lesquels il se liera d’amitié pour très longtemps.
Au cours de l’été, ils déménagent une fois encore pour habiter une maison dans la rue Chile à Córdoba. C’est au mois de Mai que naît Juan Martín.

En 1946, la famille déménage à Buenos Aires pour aller vivre dans un appartement de la grand-mère paternelle. Quand la grand-mère, Ana Isabel, tombe gravement malade, Ernesto la veille durant 17 jours, et à sa mort, il annonce qu’il étudiera la médecine au lieu des études d’ingénieur qu’il avait envisagé.

Ernesto est jugé inapte pour le service militaire en raison de sa maladie.
En 1947 il commence ses études de médecine et montre peu d’intérêt envers la politique et les mouvements de protestations des étudiants, même si ses parents, et plus particulièrement sa mère, sont des militants anti-péronistes.
Mais à la fin de l’année il fait connaissance de Berta Gilda Infante, connue sous le nom de Tita. Elle est membre de la Jeunesse Communiste Argentine. Ils deviennent vites bons amis et Ernesto lit avec elle les textes marxistes et ils discutent de la réalité politique de l’époque.


Le 29 Décembre 1951, il part avec son ami Alberto Granados à travers le continent sud-américain. Mais la moto sur laquelle ils font le voyage, une Norton 500 c.c., les lâche et ils doivent travailler, soit comme assistant médecin ou effectuant des petits boulots, pour continuer leur périple.C’est en Octobre 1950, qu’il décide de faire son premier voyage en Amérique Latine, en passant par le Chili, le Pérou et laColombie. Il est le spectateur attentif des problèmes sociaux des pauvres de ces pays, et cite dans ses notes la phrase de José Marti : "Je veux unir mon destin à celui des pauvres du monde".

Ernesto revient à Buenos Aires en Août 1952 pour poursuivre ses études de Médecine.
Il reçoit le titre de Docteur en Médecine et Chirurgie le 11 Avril 1953 à l’Université de Buenos Aires.

Le 7 Juillet 1953 il part une nouvelle fois en voyage à travers l’Amérique du Sud et Centrale. Il est accompagné par Carlos Ferrer "Calica". Il observe en Bolivie les changements sociaux apportés par le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire arrivé au pouvoir. Puis ils visitent le Pérou, l’Equateur, lePanamá et le Costa Rica, où ils font la connaissance des cubains Calixto García et Severino Rosell, qui avaient participé à l’assaut du Cuartel Moncada. Ils poursuivent le voyage et visitent le Nicaragua, le Honduras et le Salvador, pour finalement arriver au Guatemala en 1953.

Au Guatemala, le Che poursuit sn éducation politique à travers l’amitié qu’il lie avec l’économiste et exilée péruvienne d’origine indienne, Hilda Gadea Ontalia, ancien membre du Parti Apriste (APRA, Alianza Popular Revolucionaria Americana). Il se lie d’amitié également avec un groupe de révolutionnaires cubains, qui le 26 Juillet 1953 prirent part à l’assaut du Cuartel Moncada. Parmi eux se trouve Nico López, qui baptisera Ernesto du surnom de « Che ».
Il se tient au courant auprès d’eux des actions entreprises et prend la ferme décision de poursuivre la lutte dès la libération de Fidel Castro et d’autres camarades. Ernesto Che Guevara se met en contact avec le Parti Guatémaltèque du Travail et officie comme médecin dans les syndicats. Il participe activement à la politique interne du pays pour la défense du gouvernement démocratique et révolutionnaire de Jacobo Arbenz. Mais après l’invasion organisée par la CIA, Arbenz tombe en Septembre 1954.

En tant qu’argentin et en raison de sa position en faveur du gouvernement de Arbenz, Ernesto Che Guevara ne peut rester plus longtemps au Guatemala, et après avoir demander asile auprès de l’Ambassade d’Argentine, le Che décide de se rendre à Mexico, où il travaillera comme photographe et à l’Hôpital Général. Un mois plus tard il est rejoint par Hilda Gadea et Nico López.

Un jour, de visite chez María Antonia Gonzales, au Numéro 49 de la rue José Amparán, Ernesto fait connaissance de Raúl et Fidel Castro.
María Antonia est une cubaine résidant à Mexico, qui collabore efficacement avec les révolutionnaires exilés. Au cours de cette réunion, le Che reste à converser durant une dizaine d’heures avec Fidel, durant lesquelles ils échangent tout type d’opinions.
Le leader de la révolution cubaine lui explique les raisons de sa lutte contre le dictateur Batista. A la fin de cette conversation le Che fait dès lors parti du groupe.

 

Il se marie le 8 Août 1955 avec Hilda à Tepotzotlán, près de Mexico. Hilda est enceinte et le futur parrain est Raúl Castro. Le 15 Février 1956, naît Hilda Guevara Gadea.

Ernesto reste 57 jour dans la prison Miguel Schultz après avoir été arrêté par la police mexicaine dans la hacienda "Santa Rosa", Popocatépetl, à 35 kilomètres de la capitale, qui était le camp d’entraînement des révolutionnaires cubains qui préparaient une attaque contre Cuba, et qui étaient dirigés par le Général Alberto Bayo, un ancien colonel de l’Armée Républicaine pendant la Guerre Civile en Espagne.

Le Che a toujours caché ses activités révolutionnaires à ses parents, et il leur envoie une lettre les informant de sa situation et leur annonçant sa séparation avec Hilda.

Le Dimanche 25 Novembre 1956, de l’embouchure du río Tuxpán au Mexique, Ernesto Che Guevara s’en va avec le "Granma" avec 81 autres hommes à bord, un yacht d’une capacité de 25 personnes seulement, que Fidel Castro avait acheté à une entreprise nord américaine.
Une semaine plus tard, le Dimanche 2 Décembre, ils débarquent à Los Cayelos, à l’est de Cuba, commençant la guérilla révolutionnaire dans les montagnes de la Sierra Maestra.

Dès le début, le Che se distingue en tant que combattant de la lutte révolutionnaire à Cuba contre la tyrannie du dictateur Fulgencio Batista. Le 1er Mars 1958, est diffusée pour la première fois « Radio Rebelde », une radio créée par le Che.

A la fin du mois d’Avril 1958, Ernesto est envoyé depuis Jibaro, dans la Sierra Maestra, à la tête du commando de la 8ème Colonne vers la région centrale du pays.
Ils arrivent jusqu’à la Sierra del Escambray, province de Las Villas, où ils vont monter un camp de base.

Le Che participe avec beaucoup d’ardeur aux combats et plus particulièrement à la Bataille de Santa Clara le 1er Décembre 1958, laquelle s’avère très importante dans leur objectif principal : faire tomber la dictature et faire triompher la Révolution Cubaine.
Le 1er Janvier 1959, Cuba est libéré, et Batista part en exil.

Le 2 Janvier, Camilo Cienfuegos Gorriarán entre dans La Havane, paralysée par une grève générale. Le lendemain le Che y fait son entrée, et le Dimanche 8 Janvier, Fidel Castro entre victorieusement dans la capitale.
Les parents du Che arrivent le Lundi à Cuba, 6 ans après la dernière rencontre avec leur fils.
Le 21 Janvier, Hilda Gadea et Hildita viennent vivre à La Havane.

En égard aux services rendus à Cuba, Ernesto Che Guevara est déclaré citoyen cubain par le Conseil des Ministres le Lundi 9 Février 1959.

 

Au mois de Mars 1958, Ernesto avait fait la connaissance à Escambray une jeune cubaine de 22 ans, Aleida March Torres, et le 2 Juin 1959 le mariage est célébré après que le divorce fut prononcé entre le Che et Hilda Gadea le 22 Mai 1959.

Du 12 Juin au 5 Septembre, Ernesto Che Guevara est en mission pour le gouvernement cubain en Egypte, Soudan, Inde, Birmanie, Indonésie, Ceylan, Japon, Maroc, Yougoslavie et en Espagne.
Durant plusieurs années il rempli des fonctions officielles au sein du gouvernement cubain. Parmi ces différentes charges gouvernementales, militaires et économiques, il est nommé Chef des Forces Armées Révolutionnaires, Chef de l’Industrie et de la Réforme Agraire, et le 26 Novembre 1959 il occupe le poste de Président de la Banque Nationale de Cuba.

Le 4 Mars 1960, dans un attentat organisé par la CIA, le bateau belge « La Couvre », qui apportait des armes à Cuba, explose dans le port de La Havane.
Le lendemain, Alberto Korda prend la célèbre photo du Che en hommage aux victimes de l’attentat, et au cours de la cérémonie Fidel Castro prononce cette phrase qui restera dans l’histoire : "Patria o muerte. ¡Venceremos!" (La Patrie ou la mort. Nous vaincrons !).

Le Che préside de nombreuses missions officielles au nom du Gouvernement Révolutionnaire.
Du 22 Octobre au 9 Décembre, il est à la tête de la mission économique de Cuba qui est de visite en URSS, Tchécoslovaquie, RDA et République Populaire de Chine.

Le 19 Octobre 1960, Les Etats-Unis décrètent l’embargo commercial de Cuba.

Le 17 Novembre, pendant son séjour en Chine, vient au monde Aleida Guevara March, ou "Aliusha", à La Havane. C’est là également que naîtront ses autres frères.

Le 3 Janvier 1961 les Etats-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec Cuba.
Le 23 Février 1961, le Che est nommé Ministre de l’Industrie et Membre du Conseil Central du Plan.

Le 20 Mai 1962 naît son fils,Camilo, nom qu'il lui donne en hommage à son camarade Camilo Cienfuegos, qui mourut tragiquement dans un accident aérien.

Du 17 au 20 Avril 1961, Ernesto Che Guevara occupe le commandement militaire de Pinar del Río pendant l’attaque de mercenaires sur la Plage Girón, dans la Baie des Cochons (Bahía de los Cochinos), au cours de laquelle 1500 contre révolutionnaires cubains tentent d’envahir l’île dans une opération organisée et financée par la CIA. Les révolutionnaires mettront en déroute les mercenaires en moins de 72 heures.

Le 4 Août, le Che est à la tête de la délégation cubaine lors de la Conférence des Amériques de Punta del Este en Uruguay. La délégation est reçue à l’Aéroport National de Carrasco par des milliers de personnes chantant des slogans anti-yankees et aux cris de « vive la Révolution Cubaine ».


Lors de sa présence à Cuba, le Che œuvre dans de nombreuses tâches : il est l’initiateur du Travail Volontaire dans tout le pays, de l’organisation des Forces Armées Révolutionnaires (FAR) ; il est le fondateur de la revue Verde Olivo, où il écrit de nombreux articles ; il est l’auteur de différents livres et essais. Les œuvres du Che les plus connues sont : « Diario de Bolivia », « Discurso en Argel », « Discours lors de la XIXème Assemblée Générale des Nations Unies », « El cuadro, columna vertebral de la revolución », « El Socialismo y el Hombre en Cuba », « La Guerra de Guerrillas », « Mensaje a los Pueblos del mundo a través de la Tricontinental », « Pasajes de la Guerra Revolucionaria », « Reforma Universitaria y Revolución », « Sobre la construcción del Partido », « Solidaridad con Vietnam del Sur », « Táctica y Estrategia de la Revolución Latinoamericana ».En Octobre 1962 et jusqu’en Novembre de la même année, Ernesto occupe le commandement militaire des troupes de Pinar del Río pendant la Crise d’Octobre.

Le 14 Juin 1963 naît le quatrième enfant du Che, le troisième avec Aleida. C’est une fille qui sera appelée Celia, en hommage à sa mère.

Le 19 Mars 1964, vient au monde Omar Pérez, fruit de la relation extraconjugale que Ernesto a eu avec Lidia Rosa López.

Du 20 Mars 1964 au 13 Avril, le Che est à la tête de la délégation cubaine pendant la conférence de l’ONU pour le Commerce et le Développement à Genève, en Suisse.
Du 15 au 17 Avril, il est en visite en France, Algérie et Tchécoslovaquie.
Il visite l’URSS du 5 au 19 Novembre et participe au 47ème Anniversaire de la Révolution d’Octobre. Il préside à nouveau la délégation cubaine lors de l’Assemblée Générale de l‘ONU à New York du 9 au 17 Décembre. Puis il se rend en Algérie.

En Janvier 1965, Ernesto Che Guevara est en République de Chine, puis au Mali, Congo (Brazzaville), Guinée, Ghana, Dahomey, Tanzanie, Egypte, Algérie et revient à La Havane le 14 Mars.

Sa dernière intervention publique à Cuba a lieu le 15 Mars quand il fait un compte rendu de ses voyages à l'étranger devant ses collaborateurs de Ministère de l'Industrie.

Afin de poursuivre plus en avant ses idéaux libertaires, il sollicite de la Direction de la Révolution Cubaine son détachement des responsabilités qui le lient à Cuba, pour reprendre la lutte armée en solidarité avec les peuples du monde.

Le 1er Avril 1965 il écrit des lettres d’adieux à ses parentsses enfants et Fidel Castro, et s’en va pour le Congo. C’est dans ce pays qu’il apprendra la mort de sa mère.

Un an plus tard, le Jeudi 3 Novembre 1966, Ernesto Che Guevara arrive à La Paz, en passant par Madrid et Sao Paulo. Il entre clandestinement en Bolivie sous le nom de Adolfo Mena González, fonctionnaire péruvien de l’Organisation des Etats Américains et possède au cas où, un passeport uruguayen au nom de Ramón Benítez Fernández.

Le 7 Novembre il se trouve dans une hacienda de Ñancahuasú où, avec un petit groupe de combattants boliviens, cubains et autres nationalités, il fonde l’Armée de Libération Nationale de la Bolivie (Ejército de Liberación Nacional de Bolivia). Pendant son séjour en Colombie, il est connu en tant que "Comandante Ramón", et également "Fernando el sacamuelas".

Mais 11 mois plus tard, après avoir été fait prisonnier et sérieusement blessé, Ernesto Che Guevara est exécuté, le Dimanche 8 Octobre 1967 à 13h10, par des soldats boliviens dirigés par des agents de la CIA, dans la petite école du village de La Higuera, province de Chuquisaca.

Le 18 Octobre 1967, su la Place de la Révolution, Fidel Castro informe le demi million de cubains présents de la mort du Commandant Ernesto Che Guevara : « Tu as disparu physiquement, mais ton image et tes idéaux restent et resteront présents en nous, parce que ceux-là ils ne pourront jamais les tuer avec des balles ».

D'autres documents sur le site ici

Che Guevara - Documents, photos, discours

Lettre d'adieu du Che à Fidel Castro

Lettre d'adieu du Che à ses enfants

Lettre d'adieu du Che à ses parents

El socialismo y el hombre en Cuba

Mensaje a los pueblos del mundo

Intervention du Che à l'ONU

Hasta Siempre 
Chanson en hommage au Che

19 juin 2012

Bizarre non ? Les poètes détenus -

Bizarre non ?


J’habite au 241, c’est drôle, j’étais presque sur d’habiter au 15 mais avec tous ces numéros:

digicode, code pin, de cartes de crédit, de sécu et autres c’est vrai ça peu te mettre la tête

façon torchon mais bon ..! Bizarre non?

Tiens par exemple ce matin en me réveillant comme d’habitude, je me suis jeté sur la fenêtre

pour ouvrir les volets… plus de volets et tiens toi bien pareil pour le jardin plus de jardin,

pas un seul Bougainvilliers le long des murs, de palmiers de citronniers , plus rien pas le

moindre petit espace de verdure, que du béton ..! Bizarre non?

Qu’est-ce que c’est triste une cour sans fleur, sans arbres, sans jardin, à moins que ce soit le

jardinier qui ait mal compris quand je lui ai demandé d’enlever les mauvaises herbes; Mais

comment aurait-il fait ça en une seule nuit? Lui d’habitude si lent ne serait-ce que pour

tondre le gazon ..! Bizarre non?

En sortant idem, le cauchemar continue, impossible de retrouver les clés de ma voiture, qui

de toutes façons ne m’auraient servit à rien vu que la voiture elle aussi avait disparue.. Tu

me diras pour aller à la plage c’est pas loin, et puis la marche ça fait du bien. O.k. mais

quand même deux heures à tourner en rond pour rien. Pas la moindre petite dune, pas le

moindre grain de sable et dieu sait si je n’ai fait que ça chercher. Ni plage, ni océan tout

avait disparu, planches de surf, pédalos, parasols et ballons..! Bizarre non?

Fatigué je suis remonté chez moi au 241 des fois que Reine ou Jean-Luc soit passé me voir.

Il y a tellement longtemps que plus personne ne passe me faire un petit coucou. Remarque,

si ils pensent que j’habite toujours au quinze c’est normal. Mais bon comme les lettres qu’ils

m’écrivent me sont distribuées, ça veut bien dire qu’ils savent ou j’habite, ils ne sont quand

même pas cons..! Bizarre non?

Tiens pour le courrier, ça aussi c’est louche, toutes les lettres arrivent ouvertes et agrafées,

c’est pas possible la concierge n’a pas le droit de faire cela…à ce propos il y a des lustres que

je ne l’ai pas croisée dans l’escalier, la bignole et son chignon..! Bizarre non?

Pareil pour ma porte, je ne sais pas qui a installé le judas, mais il s’est trompé de coté, il a

mis le cache à l’extérieur. Alors quand je suis dedans si ça tape à ma porte moi je ne vois pas

qui c’est . À la limite si mes amis se décidaient à venir me voir c’est vrai qu’au lieu de

tambouriner à la porte comme des dingues, puisqu’on m’a volé aussi ma sonnette ils

n’auraient qu’à regarder à travers le judas et d’un seul coup d’œil ils sauraient ou non si je

suis là . Quoi..? Ça s’appelle pas un judas mais un œilleton ..? Bizarre non?

Le jardin, la voiture, la plage, admettons que j’ai rêvé, mais l’appartement, je ne suis quand

même pas fou..! Je ne retrouve plus la salle de bain, ni la cuisine quand au salon oublie!

Remarque pour le ménage c’est moins coton mais bon ..! Bizarre non?

Je crois que le mieux c’est d’aller me recoucher. De toutes façons il y a le traiteur du bas qui

m’apporte la bouffe matin midi et soir . Je dis bouffe pour rester poli parce que ni dans un

guide Michelin ni même dans celui de routard tu trouveras son adresse…, et pareil pour Le

Nôtre ou Fauchon ..! Bizarre non…?

Quoi ..? Qu’est-ce que tu dis ..? C’est n’est pas un traiteur et ses mitrons? Ce sont des auxis et

des matons.. ? Bizarre ….non?

Quoi encore ..? Répète j’ai surement mal entendu ..! T’es sûr que ce n’est pas ma maison..?

je suis où..? en prison ..? Bizarre non..?

X.M.

 Poèmes trouvé sur le site "Le cercle des Poètes détenus"

19 juin 2012

Liberté

Pas besoin de barreau pour se trouver en prison. Le corps et l’esprit peuvent le devenir. Tant d’engagements, tant de dette emprisonne le souffle d’air. Les responsabilités étouffent par leur poids au quotidien. La prison dorée éblouie à ne plus voir la porte de sortie… Vos maux s’incarcèrent dans votre tête… Libérez-vous par l’écriture…


"Trouvé sur internet"

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